Pierre Kiroule confiné (Encore)

Ce mardi, Pierre se coltine l’intégrale de la saga (Africa) de la planète des canards (The ducks planet). 

En gros, en schématisant, après une malencontreuse expérience en laboratoire sur des canards, ceux-ci ont développé une forme d’intelligence (attention ! Je n’affirme pas qu'à la base, le palmipède est totalement idiots).

Et pas un seul canard boiteux dans cette affaire.

Pis encore, ils se mettent à parler, à se reproduire comme des bêtes (ce qu’ils sont en définitif) et à vouloir devenir les maîtres du monde, carrément !

Pour y parvenir, un seul moyen : changer de peau et aller chez Speedy. 

Non, je plaisante, ils ourdissent des plans machiavéliques, éliminant tout d’abord les becs de lièvres.

Petit à petit, les palmipèdes font leur nid, ils balancent un monumental tube musical qui rend complètement cons les humains : La danse des canards.

À la maison, dans la rue, au bureau, dans le métro, partout, les humains devenus accros à cette horrible chanson, régressent, régressent, dansent et font coin coin.

La planète n’abritent plus, soudain que des ramollis du bulbe qui font la queue leu leu, toute la journée et c’est à ce moment que les canards qui se sont mis à lire, à s’éduquer, à bien parler français (enfin, en VO en anglais puisque c’est une oeuvre américaine) attaquent.

Effets spéciaux extraordinaires, action, sang et un zeste de sexe avec des canards qui font l’amour au bord d’un étang (scène non censurée).

Ça tue, ça s’écharpe, ça zigouille, ces canards-là ne sont pas des colombes et Kiroule est aux anges.

Parmi ces salauds de canards, un seul veut devenir l’ami des humains : Saturnin. 

Il essaie de calmer ses copains emplumés, il tente de les convaincre d’arrêter les massacres dans les coins-coins.

Pierre s’est épuisé à regarder, ce qu’il faut bien appeler un navet, le chef des canards est interprété par Gérard Depardieu, énorme, en poids, en masse, en gras, mais Gérard a une classe folle dès qu’il nasillonne.

Les hommes finissent par avoir le dernier mot et font du pâté de toute cette racaille aux pattes palmées.

Kiroule se noie dans ses larmes lorsque Saturnin est abattu.

Putain ! il ne s’en remettra pas !

Ricardo Santiago le 31 Mars 2020