Les histoires de Ricardo 11

Les histoires de Ricardo 11

Les films des Travestis faméliques 1 présentent (TF1) : Jésus Christ’s, the come back

Sujet :

Le diable a jeté sur les poissons pourris, nauséabonds du marché de Wuhan (qui n’avait rien demandé) une saleté de virus.

Ricanant avec sa fourche et ses cornes, Satan admire le mal qui se répand sur le monde et les morts qui s’accumulent.

Qui saura vaincre ce virus, cette saleté, cette engeance qui vide les EPADH ?

Hein ? Je vous le demande….

Je vais vous répondre, car je connais le scénario de cette future purge cinématographique…

Dieu, c’est Dieu qui va nous sauver, grâce à son deuxième fils qu’il a laissé arriver à maturité.

Par commodité, il l’a nommé Jésus Christ 2 mais, derrière ce pseudo se cache le professeur R.

Médecin en chef à Marseille, c’est un mixte entre, je cite TF1 : Le Christ (ils sont forts), Michel Fugain (pour l’esprit Big bazar), George Michael pour le côté ambigu, Patrick Sébastien pour le goût du pince-fesse (la marque de fabrique de TF1), parce qu’il est à l’aise avec un micro à la main, Denis Roussos (TF1 tenait vraiment à ce que l’aventure soit chantante) et pour finir, Carlos pour l’esprit de fête, surtout quand le virus est vaincu.

Notre Professeur sera aidé dans son aventure par des lumières célestes : Mimi naine gardienne (payée moitié prix), aidé par TF1 et quelques chaînes à péage, aidé par les joueurs du PSG qui financeront à hauteur de cinq euros ses travaux, par des coiffeurs pakistanais qui lui tailleront la barbe pour qu’il soit beau et bien peigné Comme Ben Stiller dans Dodgeball…

Notre homme à la pilosité broussailleuse s’affaire donc dans des Labos crasseux afin de trouver le médicament miracle qui sauvera l’humanité, c’est le roi de l’éprouvette, qu’il secoue dans tous les sens pour faire sérieux et pour impressionner les fanatiques de TF1 nourris à la pub de merde. Comme c'est une production minable, on aura cependant évité les scènes de vivisection. 

Le diable fera tout pour empêcher notre héros de réussir, lui expédiant son tueur à gages, un prince de la tournante : Dédé dit D S Q.

Mais, c’est sans compter avec Denise, la femme de ménage qui parvient à déjouer les plans de Satan et qui détruira Dédé à l’aide de Javel (Lacroix, évidemment).

Zobi la mouche, je vous dévoile la fin de ce chef-d’oeuvre.

TF1 va me faire un procès….

Je vais devoir supplier ces rats du PSG pour me filer de la tune afin de payer mes avocats à la sauce vinaigrette achetée chez Paulette….

Le professeur, protégé par la femme de ménage (qu'il finit par épouser, bercé par une chorale d'acariens bombinants), Dieu et tous ses autres supporters, parviendra à trouver le remède qui terrassera le coronavirus (là intervient Denis Roussos en images de synthèse qui fredonnera une rengaine qui vous collera la courante).

Mais, petits curieux, de quel remède s’agit-il ?

Du suppositoire à la glycérine et c’est à ce moment qu’intervient Fugain et son Big Bazar.

Nos artistes déguisés en suppositoires géants et bien lubrifiés chanteront sur des chorégraphies très sommaires afin que dans les EPADH, les anciens puissent danser.

C’est là où TF1 est fort, avec ce savoir-faire sans pareil et une identique pauvreté dans la créativité : Hypnotiser le plus grand nombre.

Evidemment le professeur R, dit J 2, ne sera pas crucifié, TF1 n’avait pas assez de clous à sa disposition.

Par contre, un hommage aux barbus sera rendu avec des gentils barbiers pakistanais (payés en rouble ou en monnaie de singe) qui formeront une immense chorale pour nous infliger une mélodie sirupeuse et lascive évoquant tous les charmes d'un orient de carton pâte et de polystyrène expansé.

TF1 ne recule devant rien.

Fin.

Je sais que tout ce cinéma vous fait saliver, si ce film ne passe pas sur l'ancienne première chaîne du défunt ORTF, il sera diffusé en épisodes entrelardés de propagandes indigestes.

Comme quoi tout ce recycle même les purges.

Je me demande pourquoi, mais j'ai la nausée.

Ricardo Santiago le 05 juin 2020