JC m’a tué

JC m’a tué

Voilà, c’est fait, dix films de Jean-Claude Vandamme regardés, comme ça, sur quelques jours.

C’était le rêve d’Odile, alors forcément...

Le dernier était super, dès que tu vois le nom du réalisateur, un gars de l’Est payé avec des navets, tu sais à quoi t’attendre.

Notre JC finit sur le toit d’un train, une maquette…Une vraie maquette, qu’on voit bien.

Les techniciens du film (toujours rémunérés avec des navets) essaient tout pour nous faire croire que c’est un vrai train mais, rien à faire, c’est une maquette.

Bref, JC à califourchon sur sa maquette arrive à sauver tous les passagers du train ou presque, dix en tout.

Le scénario a été écrit sous amphétamines ou après une beuverie.

Evidemment, ça nous ramène au neuf autres où il se prend des pains.

JC aime la violence et les pains dans la poire.

Mais son visage reste beau.

C’est JC, je l’admire et Odile se pâme sur le fauteuil, applaudit des deux mains.

Les dialogues sont très courts, de toute manière on s’en tape, ils servent à rien.

Odile m’explique tout, JC prend des coquards, il aime ça, donc deux ou trois fournées en plus puis, il se relève.

Après, c’est lui qui distribue des coups de tatanes.

Et c’est lui qui gagne.

Aujourd’hui, c’est terminé, la maquette du train est en équilibre sur un pont dynamité, les méchants sont morts, les gentils vivants, quoique bien amochés.

Devenus accros, ce soir, on recommence, par le premier film.

JC c’est pour la vie.

JC on l’aime et c’est tout.

Ricardo Santiago le 04 décembre 2020

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