Je passe et repasse dans les couloirs, les employés bavardent, bla ! bla ! Leurs conversations oiseuses me fascinent et m’assoupissent. C’est reposant. Pour me réveiller un peu, je vais sur FB, et, là, c’est la franche rigolade, ça grince, ça couine, ça God Save the Couine. Long silence, mes quelques lecteurs, beaux, intelligents, forts, sourient, les autres passent leur chemin. Pendant ce temps, Odile réalise des prouesses, tous les animaux du coin viennent la voir, les cerfs, les biches, les sangliers, les oiseaux, car ils savent à quel point elle les aime. C’est un tableau magnifique que cette faune entourant la maison devant notre buveur de bière favori qui joue de la canette debout, dans le pavillon d’en face puis, s’étale comme une bouse. Evidemment, Pitou le chien qui s’évente l’arrière-train est jaloux, les perruches envieuses et les poissons, rouges de colère. Les animaux sauvages se dispersent bientôt après qu’Odile les ait tous caressés avec tendresse. Plus tard, je croise mes employés bavards qui tremblent comme s'ils avaient un Parkinson, c’est l’effet du café, on dirait des vieux déboussolés, ils se cognent contre les murs et continuent leurs dialogues, parfois alors même qu’ils sont tout seul. Comme quoi le travail ça rend fou.
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