Un jour où j’attendais le soleil
Il n’est pas venu, il a plu et c’était bien, quoi ? On ne parlerait plus de sécheresse, terminé les angoisses, j’arrosais depuis un moment déjà, mon jardin avec mes larmes mais je ne pleurais pas assez, mon herbe était desséchée, j’avais demandé à Odile aussi de pleurer, nous avions mis Love Story, ça nous fait chialer grave.
Les perruches : Véronique, Grichka, Igor et Clotilde voulurent nous aider aussi, ce sont de bonnes comédiennes, elles pleurent sur commande comme dans les séries américaines, génial !
Poufffff !!! Rien à faire, l’herbe était désespérée mourant de soif, adios herbe ! RIP…Et les arbres nous faisaient la tête, je m’étais mis à la télé le DVD ? Le ciel peut attendre, le film des années 80 que j’avais vu au cinéma dans le 8eme arrondissement avec ma mère, pour plus de larmes encore.
Ensuite, il a plu, plu, plu..Nous étions mouillés mais sauvés.
Plus besoin de se farcir des long-métrages déprimants.
Alors, rassuré, j’ai attendu le soleil, le ciel gris me déprimait.
Plus tard, quelques infos suffirent à me mettre le moral à zéro, pas assez d’eau.
Décidément la presse aime nous désespérer.
Tant pis, aura régné dans la maison un esprit de solidarité pour sauver le jardin, en vain.
C’est le plus important, quelque part.
Ricardo Santiago le 16 mai 2023
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