Tant pis pour toi.

Tant pis pour toi.

Tu as choisi la médiocrité, c’est la voie que tu as tracée.

Continue à te cacher dans le confort de ta couette, tu n’as rien à faire sur ma planète.

J’aurais fait de ta vie, un véritable champ de folie, si tu avais dit oui.

T’emporter dans une explosion de sens, foudroyant comme la pointe d’une lance.

Partir loin de cet enfer, comme un oiseau survolant la terre.

Chevaucher les nuages et surtout ne pas être sage.

La vie est trop courte pour lui tourner le dos, il faut tendre vers ce qui est beau.

Quand je serai vieux, je pourrai me retourner et regarder fièrement les cieux.

J’aurai côtoyé le feu qui consume, sans doute y aurais-je laissé quelques plumes.

Doux souvenirs à tout jamais gardés comme le plus précieux des secrets.

Ricardo Santiago le 14 janvier 2012