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Juillet 2013

par chroniquesterriennes.over-blog.com 30 Juillet 2013, 21:00

Juillet 2013

Mois de merde ! Si je vous exposais mes camarades, amis virtuels et autres mes tracas actuels, certainement ne vous verrais-je plus poser votre regard sur ma sinistre prose. Je veux bien vous la faire Soing ! Soing ! Pouet ! Pouet ! Hilare en quelque sorte. Allez ! Je tente le truc, dans la joie et la bonne humeur. SNCF. Pour la SNCF, le pékin qui a été refoulé au fin fond des banlieues est un client de seconde zone. L’informer des retards désormais quotidiens et des suppressions de trains est une épreuve pour ces gens-là. Le rurbain est entassé dans les wagons comme du bétail et encore quand il a la chance de pouvoir entrer dedans. Lorsque le passager de seconde zone s’énerve on lui envoie les forces de l’ordre, bien plus véloces et efficaces que lorsqu’il s’agit de mater les rebellions dans les cités agitées. A part ces menus ennuis, la ville est déserte, quelques touristes pistés par des roumaines enceintes, des SDF et un ou deux travailleurs. Moiteur d’un été 2013 où les catastrophes se succèdent. Je vous jure. Je lisais tout à l’heure en biais que le formidable Monsieur Loyal avait l’intention d’augmenter les impôts, il a raison, ça va relancer l’économie. Où en étais-je ? Dans la fureur qui m’habite (ce n’est pas un gros mot), je vois, dépité, les incivilités et les violences de gamins mal élevés. Un bon coup de règle sur les doigts, ça leur ferait du bien. Le Monopoly de la vie est formidable, désormais on ne fait que passer très vite à la case prison et comme les caisses sont vides, on relâche les fauves dans les rues. Puis, il y a ces gens qui vous entourent, ceux en qui vous aviez un peu d’espoir. Patatra ! Vous vous rendez compte du superficiel de ces individus, rien à espérer. Qu’ils soient amis ou membres de votre famille, les bras vous en tombent et vous ne croyez plus en rien, ni en personne. Le pessimiste dira le lecteur qui a eu le courage de survoler ma prose jusqu’au bout. Non ! Cher camarade, non point. La preuve je rêve chaque soir de plonger dans l’onde avec une sirène, de m’envoyer en l’air sur les nuages. Je ne suis pas si maussade finalement. Ricardo Santiago le 30 juillet 2013

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