LES CHRONIQUES DE RICARDO 22

Il était beau ce barbu précurseur.

Précurseur de la barbe mal taillée.

Très connu, il chantait avec son big bazar.

À l’époque (les années 70), nul ne s’offusquait des hippies qui sentaient le patchouli et exhibaient leur bazar.

Au Cruising, club pour introvertis joyeux, notre poilu impressionnait.

Pensez, un big bazar, ça peut fasciner comme écoeurer, tout dépend du degré de profondeur de chacun.

À ne pas confondre avec chaque Hum.

Dans de sombres couloirs, notre ami gai, faisait la chenille, les pieds en canard avec d’autres compagnons de la chanson.

C’était joyeux et les mâles transpiraient prestement.

Le mal s'emparait d'eux (à la coque).

Les vêtements jonchaient bientôt le sol, youpla boum !

Et un ! Deux ! YMCA party, puis pyramide party, puis Obélix party au bon goût de potion magique.

Notre zéro national était accompagné des ses 7 nains Stanley lubriques.

Petit monstres se faufilant partout... On ne les sentait pas venir.

Une belle époque sans préjugés, même des sinistres venaient jouer à la tour Montparnasse infernale.

Notre poilu finit, un jour, par disparaitre des radars télévisuels, sa carrière tout comme son big "bavard" avaient périclité.

Moment émotion..

Ricardo SANTIAGO le 19 décembre 2018