MA VIE 117

Dimanche,c'est le jour du Seigneur, silence religieux...

J'entonne des cantiques de Jules l'Église, près de la zone industrie Ailes.

Normal, pour un ange.

Quelques papillons me gratifient d'une chorégraphie aérienne.

En écoutant ceci.

" je n'ai pas changé, je suis toujours l'apprenti baladin, qui te chantait des bohèmes qui commençaient par je t'aime et finissaient par deux nains "

Quelques biches, montrent, soudain, le bout de leur museau, séduites par ma voix lactée.

Devant ce succès, nous décidons de poursuivre notre show, en été, quoi de plus normal.

" Bouh ! Les femmes ! Bouh ! Les âmes ! Vos sourires nous attirent et nous désarment "

Les oiseaux se sont tus, tous les animaux de la forêts sont là...

Panpan, Bambi et compagnie.

Les habitants de mon village se sont réunis, je grimpe sur un rocher et poursuis mon récital.

" Le temps qui passe doucement "

Hystérie, applaudissements, il y a désormais plus de monde que sur les Champs Elysées, le jour de la victoire des bleus à la coupe du monde de football.

Finalement, cette Journée qui n'annonçait rien, s'achève dans le bureau d'un producteur.

Bientôt, Ricardo en concert, viendrez-vous ?

Ricardo Santiago, Le 19 août 2018