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Après eux.

par chroniquesterriennes.over-blog.com 14 Juillet 2014, 19:28

Après eux.

Je fais ce que je peux. J’essaie d’être gentil avec les uns et les autres.

Je tente et c’est parfois pénible de leur trouver des excuses.

J’essaie de me montrer aimant, enfin pour les quelques-uns qui m’entourent.

En échange, je ne leur quémande rien. Surtout pas !

Je vois bien qu’ils s’éloignent et m’oublient un peu

Tant pis, c’est la vie, il faut gérer même si ça fait mal.

Chacun vit dans son univers, pas vrai ? Ils auront leurs petits tracas aussi.

Par contre, combattant de l’ombre je serai toujours présent pour eux.

Hier, on était les plus importants, on est devenu insignifiant

On ne veut pas déranger, on ne veut pas gêner, être de trop.

Plus tard, ça sera leur tour, le cycle ne s’arrête jamais !

Je me souviens quand ils se reposaient contre mon cœur.

Cette chaleur qui désormais m’échappe.

Je plonge dans les vieilles photos, éclats de rires, larmes, la vie avait un sens.

Mais tu es là, salvatrice dans la mer déchainée de mes angoisses.

Tu me tiens la main, tu vois bien la mélancolie qui me berce.

S’il te plait, ne m’abandonne pas, je suis si près des abysses.

Je te comprends, je n’ignore pas tes combats.

Panse mes plaies, je cicatriserai tes blessures de l’âme.

Je suis maladroit, je ne sais pas dire, « je t’aime »

Le ciel est en souffrance, tout comme moi.

Je n’ai vraiment pas assez de courage pour le consoler.

Cependant on peut devenir des géants

Se réconforter, se serrer l’un contre l’autre.

Quelques gestes simples mais tellement forts.

Dans la rue, les gens me désespèrent, recroquevillés sur eux.

Mais je comprends qu’ils se murent ainsi, réflexe pour se protéger.

Peu importe, rêvons ensemble, soyons égoïstes.

Dieu saura nous pardonner.

Déjà tes mots me rassurent, tu traces un futur éblouissant.

Le temps s’est brusquement arrêté.

Mes rides se sont figées, d’un coup, rien qu’avec tes mots.

Alors il y a de l’espoir ?

Tu me dis que malgré leur silence, ils m’aiment.

Tu affirmes qu’un jour, le téléphone sonnera enfin.

Je te crois, laisse-moi maintenant te rassurer aussi.

Il n’y aura plus d'incertitudes, nous sommes éternels.

Je me sens pousser des ailes.

Tu me rends heureux !

Texte Protégé

Copyright © 2014
Ricardo SANTIAGO

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