Bien ! Je ramasse vos masques.
Quelle sensation décourageante, de s’être à ce point trompé.
Je m’étais un peu illusionné, grand enfant que je suis.
Voici, donc, vos vrais visages.
Pas joli ! Joli ! Hypocrites, méchants, individualistes.
J’arrête là et las, l’énumération de vos maux.
Je ne dis plus rien.
Je vous regarde de loin.
Vous êtes parvenus à cet exploit, de me rendre amère.
Je m’éloigne, vous ricanez comme des hyènes.
Rongez vos os, cette vision me donne le vertige.
Je me referme dans ma coquille.
Un temps…
Puis, je reviens.
Vous avez remis vos jolis masques.
Je fais comme si je n’avais jamais vu vos faces hideuses.
Vivant dans mes illusions !
Protégé Copyright © 2014 Ricardo SANTIAGO
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