Les mots

J'ai ce pouvoir de changer le monde.

Il me suffit de fermer les yeux et de rêver.

Au fond ce n'est guère compliqué.

Je modifie le décor, les fantômes des villes ne nous hantent plus.

Se dessinent des sourires sur chaque visage.

C'est un tableau un peu surréaliste.

Les filles sont sensuelles et les garçons un peu joueurs.

N'apparaît nulle violence, un climat complice caresse l'esprit et soulève les âmes.

Que sont devenus les soubresauts d'hier ?

Dans quel univers se cachent les violences du quotidien ?

Je surfe sur les vagues bleues des cieux.

Tu te poses sur un nuage et tu dégustes la quiétude revenue.

Disparus les panaches sombres des cheminées.

La ville ne distille pas le moindre venin.

Sur un nuage accueillant tu t'allonges.

Il flotte au dessus des cités apaisées.

Nous retrouvons les héros des photos jaunies.

Ils ont le teint radieux de ceux qui ne nous ont jamais dit adieu.

Pas d'angoisses du lendemain dans leurs yeux.

Nous sommes fous d'allégresse de les retrouver enfin.

Nous devisons des heures entières, nous avons tant à nous dire.

Sur ces vaisseaux d'éternité, nous voyagerons sans nous lasser.

Pas la moindre discorde, que des mots pour s'aimer.

Protégé Copyright © 2015 Ricardo SANTIAGO

Comments

[silvie]

Rêver... C'est ce que je sais faire le mieux... L'imaginaire c'est mon monde... Bonne soirée Ricardo, bises.