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MON UNIVERS

par chroniquesterriennes.over-blog.com 3 Septembre 2016, 10:09

Le parc étale sa splendeur !

Courent sur le gazon soigneusement coupé de pourpres amaryllis ainsi que des anthémis jaunes comme le soleil !

Pour les dames, des camélias s'épanouissent par endroit.

Des roses blanches attendent d'être offertes par un beau dimanche !

Plus loin, quelques campanules se serrent amoureusement.

Je croise des églantines chétives que j'évite d'écraser.

Des marguerites et des pâquerettes au charme discret s'animent au gré du vent.

Ma préférée est la passiflore, fleur de la passion !

Comment ne pas être ébloui par ce feu d'artifices de pétales ?

Arrogants, les marronniers nous toisent.

Quelques chênes étalent leurs branches imposantes.

Les cyprès viennent chatouiller les nuages.

Dans un étang, filent des poissons argentés, glissant entre les nénuphars.

Des insectes les observent à la surface de l'onde.

Tu me tiens la main, jamais tu ne la lâches.

Tes yeux de Jade brillent comme deux pierres précieuses.

Si altière avec tes cheveux noirs !

Moi seul ait accès à tes plus intimes secrets.

Le ciel flamboie sous les coups de pinceaux d'un artiste invisible.

Un pigeon picore des mies de pain, qu'une vieille femme lui lance sans fin.

Hier, déjà, nous croisions cet homme dont les traits du visage ne cessent de m'échapper.

Une fillette fait des bonds avec sa corde à sauter, parée d'innocence.

Sous mes pieds, les graviers piétinés jamais ne se plaignent.

Pourquoi ma superbe, aucun son ne sort de ta bouche ?

Serais-tu contrariée ?

Non ! Car la chaleur de tes doigts sur les miens me prouvent à quel point tu m'aimes.

Un avion est suspendu juste au-dessus de nous.

Oiseau de fer qui, ici, domine le ciel sans partage.

Sa carlingue luit comme une pièce d'argent qu'on aurait soigneusement poli.

Un ange perché sur un rocher, ailes déployées, s'apprête à s'envoler.

Cherche-t-il a atteindre son ami de métal qui le nargue constamment ?

Au loin, des bâtiments aux formes improbables se découpent.

Combien de vies derrière ces fenêtres baignées de lumière ?

Sur une serviette déposée sur l'herbe, s'improvise le déjeuner d'une famille joyeuse.

Le père est un peu replet, la mère vêtue d'une robe surannée.

Deux jeunes garçons jouent au ballon.

Ce spectacle banal ne cesse de tourner dans ma tête.

J'aimerais de temps à autre sortir de ce décor malgré tout l'amour que je te porte.

Mais, j'en suis prisonnier.

Je vous vois, vous êtes des dizaines, des centaines, des milliers !

Nul ne répond à mon désespoir !

Prisonnier de cette toile avec toi, qui jamais ne m'adresse la parole.

Esclave dans cet environnement figé à tout jamais

Texte Protégé Copyright © 2016 Ricardo SANTIAGO

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