Monsieur Propre se coiffe, lustre son crâne chauve, il sourit, le chauve sourit (la nuit surtout).
Puis, il passe la serpillère à quatre pattes, on dirait un petit chien, mais il ne remue pas la queue.
Je vois déjà les outrés de service, des moutons sans caractère ni humour. Le convenu leur tient lieu de référence à ces louisphilippards.
Cependant, Andrée, devant sa glace, réalise une superbe danse du ventre.
Germaine compte ses orteils et tombe désespérément sur ce maudit chiffre 10.
En fait, tout le monde s’ennuie.
Il faut de l’action et, à part les informations qui apportent une touche de joie dans la maison... Rien.
Quand l’équipe du CAC 40 du foot français apparaît, nos trois protagonistes hurlent La marseillaise et vilipendent les joueurs qui restent la bouche close.
« Ah ça c’est bien vrai ! « Grande comme la tour Montparnasse le clone de La mère Denis a été élevé dans un lavoir où il a ingurgité du boeuf aux hormones de chez Mac Do.
Issu d’expériences comico-scientifiques, le truc a une détestation farouche de l’humanité, des boeufs aux hormones et des laboratoires.
Avec son tablier, son battoir, sa mâchoire édentée, il s’achemine vers la capitale pour en découdre avec cette société qu’il hait, Brigitte.
C’est son prénom et Brigitte la hait la société (consternation !).
Nos trois mousquetaires dégénérés sont alertés du danger.
« Ça plane pour moi « chantait Plastic Bertrand.
Nos amis s’extraient de leur nonchalance, habillés comme Superman, c’est un peu serré pour nos héroïnes, mais le ridicule ne tue plus (et parfois... On peut le regretter).
Cape au vent, ils courent vers Brigitte et ses poils aux pattes, elle ressemble à une tarentule dressée sur ses pattes arrières.
Les voilà, face à la créature, l’abomination…
À suivre….
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