Mercredi... Je me les caille de poisson

Mercredi... Je me les caille de poisson

La ventilation nous frigorifie.

Heureusement, quelques-uns au boulot sont sympas, ils avancent droits comme des robots et détournent la tête dès qu’ils te voient comme si tu leur avais pissé sur les pompes.

Pour me remonter le moral, je jette un œil puis un deuxième sur les infos, c’est cool, les présentateurs sont vraiment classes et ils vous submergent d’infos déprimantes qui vous mettent en joie.

Ensuite, je me jette sur les textes de ma romancière préférée, la fameuse Lassie SAUTEUSE rouleuse de caniveaux émérite (quoi ? C’est son nom).

Que des merveilles littéraires où elle narre ses aventures amoureuses, le nombre d’amants qu’elle repousse à coups de chevrotine de son lit et l’homme de sa vie qui a pris la fuite en se jetant par la fenêtre.

Elle l’avait récupéré sur le trottoir et recollé avec de la super Glue, sauf son zizi qui est tombé dans le caniveau, c’est la faute à Rousseau.

Jamais lu quelque chose d’aussi bien écrit, sauf peut-être, le livre d’un certain Ricardo dont la couverture est agrémentée d’un ours en peluche.

Finalement, en comparaison, la prose de la Scie Sauteuse, c'est vraiment à chi... non, à hurler de rire tellement c'est bête.

Mon chef est venu me supplier de travailler, je lui ai expliqué que j’avais quelques photos compromettantes le concernant… Des trucs pas jolis jolis au Zoo de Vincennes. Je me comprends.

Depuis, le silence est retombé et je vais m’assoupir puis retourner à la maison pour me faire câliner après tant de stress accumulé.

Ricardo Santiago le 18 mai 2022