Un jour…

Un jour…

Un jour, j’avais écrit un truc du genre " je n’ai ni envie de voter Le Pen, ni Macron (La peste et le choléra) ". Que n’avais-je dit là !

Une amie virtuelle m’a sauté sur le paletot, me gourmandant, me chapîtrant et me morigénant. Tout ça à la fois.

Laudative envers Macron, ce démocrate auquel visiblement il ne fallait pas toucher.

Bah ! Merde alors ! Je n’ai plus le droit de m’exprimer ? Tu parles d’une démocrate celle-la qui m’a viré de sa liste de camarades virtuels !

Bon débarras !

M’en tape, j’ai moi-même fait un tri dans la liste de mes amis pas virtuels et j’ai fait le vide autour de moi.

Reste Odile, Pitou, les enfants (que je ne vois guère et quelques membres de ma famille en Espagne).

Aujourd’hui, faut fermer sa gueule, tu parles religion, tu risques ta vie, tu parles politique, tu risques de passer pour le dernier des abrutis... Alors tu deviens ascétique.

Impossible, de nos jours, disais-je, d’émettre le moindre avis, de plaisanter, la plupart des gens qui se disent tolérants et ouverts sont viscéralement totalement sectaires.

Notre monde est devenu étriqué et désespérant, nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

Ricardo Santiago le 20 avril 2022