Les « maux » de Ricardo

Les « maux » de Ricardo

Hier soir au lieu de regarder des millionnaires taper dans un ballon, j’ai visionné un film d’épouvante : US, dont je ne dévoilerai pas le sujet un peu trop dense.

Après le point, je passe à la ligne et à la majuscule puis la virgule,, ce matin tout allait bien, pas comme mercredi dernier où j’ai renversé mon bol de café au lait (pas olé même si je suis d’origine espagnole) puis je me suis pris les pieds dans le tapis comme si quelqu’un m’avait jeté un sort.

Figurez-vous que j’adore la ponctuation, tout comme la grammaire et l’orthographe, aujourd’hui, tout est à l’abandon, beaucoup ne savent plus écrire.

C’est le règne du « Du coup », je vous jure, écoutez une conversation, ce « du coup » revient tout le temps, on a égaré les synonymes.

Ce n’est pas bien, il faut enterrer ces pestes de portables et remettre tout le monde à la lecture.

Le téléphone (portable) est un objet nuisible qui devient un piège pour narcissiques en devenir.

Un machin abêtissant qui vous aspire le cerveau, chez soi, dans les transports en commun, dans les voitures et même en marchant.

Où en étais-je ?

Allez ! De l’autorité et du sérieux.

On me jette des pierres et de l’huile bouillante, je passe pour un arrogant, un cuistre, un faiseur, un faraud, un fier, un insolent, un orgueilleux, un pédant, un poseur, un présomptueux, un vaniteux, un vantard.

Un et un font deux et mon récit, s’arrête ici.

Ricardo Santiago le 12 septembre 2023

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