En colère !

Non merci pas ce soir, j’ai la migraine ! Quoi ? Allumer ma télé et me prendre en plaine face toute cette connerie humaine. Les abrutis qui se trucident à droite, les crétins qui s’étripent à gauche et moi au milieu à essuyer les plâtres.

Je tourne le dors au monde qui s’effrite et même en Belgique, oui qui ces frites…Merci.

Quand ce n’est pas les infos qui te dépriment, ce sont les émissions lamentables avec présentateurs satisfaits, public inerte et pubs à gogo.

Pffff ! La variété ! Quelle fiente, chansons cons et chateurs sans voix. Un chanteur c’est comme un plombier, le plombier doit savoir déboucher les toilettes, le chanteur déboucher nos oreilles avec un filet de voix agréable.  Les ¾ ne savent même pas poser leur voix sur une mélodie. Enfin quand je parle de voix. On dirait plutôt le feulement  d’un chat sur qui  on aurait marché sur la queue.

Je ne  parle même pas des séries télé  pourries, mal réalisées, aux récits aussi captivants qu’une liste de courses.

On pourrait se rattraper au cinéma où tu as toujours une tête qui dépasse pour t’empêcher de voir des navets en relief.

Oh ! Je suis mal luné ! Alors,  j‘exposerai  ma colère contre toutes les incivilités de la terre, ces petits branleurs qui mettent leurs pieds sur les banquettes, ces grands cons qui ne tiennent pas la porte dans le métro et qui te la balancent  en pleine poire.

J’ose à peine mettre en avant ma haine de tous ces « mal polis », individualistes de merde dont le seul souci et leur nombril. Que le monde s’écroule autour d’eux, ils ne s’en rendent même pas compte trop soucieux de s’admirer.

Et puis cette terre qui engendre des monstres qui s’attaquent aux plus faibles, jouissant de la misère des autres,  cette terre qui vit pour du papier, du fric qui gangrène la société, univers de passe-droits immondes.

Oui aujourd’hui je fais un bras d’honneur aux salauds, à ceux qui t’empoisonnent la vie, à la médiocrité sous  toutes ces formes.

Ricardo SANTIAGO le 14 mai 2013