On s'occupe comme on peut

Petites fourmis gentilles, c’est  ce  matin alors que je regardais la progression de mon blog (3 lecteurs)  que j’ai aperçu sur le sol une horde de ces bestioles minuscules qui envahissent votre maison aux beaux jours (enfin ! beaux jours avec le printemps qu’on a…). Ni une ! Ni deux ! Je me suis armé de mes chaussons et je suis allé massacrer ces insectes qui n’avaient pas à pénétrer dans mon antre.  Deux heures plus tard, les mains pleines du sang de ces créatures du bon Dieu gisant  sur les dalles de ma vaste demeure, revigoré par cet exercice sain,  j’ai pris une douche. Le corps plein de mousse, les cheveux de shampooing, chantant de ma voix fabuleuse, la journée s’annonce vraiment merveilleuse pour peu qu’on n’ouvre pas son poste de télé (il ne fonctionne plus) ou qu’on n’écoute pas la radio (j’en ai pas). Hier (je pouffe), ne sachant trop quoi faire, je me suis mis en tête de tuer des araignées. Au départ je n’avais rien contre elles, si ce n’est qu’elles tissaient partout. Mais au bout d’un moment ma patience était mise à rude épreuve. Passer son temps avec son plumeau à retirer leurs toiles et pour tout dire pas des toiles de Maître. De toute manière c’est une occupation comme une autre et couché en chien de fusil, j’attendais patiemment qu’une Arachné veuille bien sortir le bout d’une de ses pattes velues.  Je n’en ai pas vu une seule et je me suis endormi sur le sol. J’ai rêvé de boites de Ricoré en solde, d’un blog où une communauté de donzelles  me vouait une admiration sans borne, que le chômage avait baissé en France et que Monsieur H avait enfin une bonne idée ! J’ai même rêvé que vous lisiez ce texte jusqu’au bout. Etrange !

Ricardo SANTIAGO le 18 juin 2013