Toi

Tu as posé ton cœur sur l’étagère de l’oubli.

Quel châtiment t’infliges-tu ainsi ?

Ton masque est tombé, brutalement, je cherche chez toi de la compassion mais elle s’est envolée comme les feuilles mortes en automne.

Tu dessines des sourires sur ton visage mais tes yeux trahissent la froideur de ton âme.

J’ai essayé de comprendre cette histoire qui t’avait conduit dans ce désert abrupte et sans avenir.

Mais tu as refusé mon aide, tu as brulé mes messages de réconfort, tu as piétiné comme un enfant capricieux l’amour que je t’offrais.

Les autres ne se soucient pas de toi, ils ne voient que les apparences mais peu leur importe la torture qui te submerge.

Je ne veux pas te blâmer, tu as fait tes choix, ça te regarde, c’est ta vie.

Tu as préféré cette  histoire de dupes, tu n’en sortiras pas indemne et je ne m’en réjouis pas.

Tu sais, ton cœur est là-bas, reprends le.  Ton âme s’est fourvoyée sur  les glaciers de l’inappétence  mais tu peux revenir vers des paysages plus cléments.

Rien n’est jamais perdu.

Ricardo SANTIAGO le 25 décembre 2011.