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Dix heures 10

par chroniquesterriennes.over-blog.com 27 Juin 2013, 05:17

Sur le quai de la gare, des policiers à la peau lisse, ventrus et nonchalants ont la main sur leur gros pistolet. 10H10du matin, il est vrai qu’à cette heure le danger est présent bien plus qu’à sept heures (suivez les jeux de Meaux). Par contre le soir comme des mirages ils disparaissent. On se sent en sécurité, dans notre beau pays : Horde de gamins chapardeurs, dit l’heure, voyous en tout genre qui viennent grossir les statistiques et parfois quand on ne les laisse pas sortir à peine entrer, les prisons. Pendant ce temps, l’andouille moyen ou moyenne qui traine ses guêtres chaque jour au travail où il croise despotes en tout genre et collègues faux jetons, tremble qu’on ne le dépouille du maigre salaire qu’il obtient chaque mois et qui disparait très vite en taxes et impôts pour aller se nicher dans les caisses vides de l’état. Là-haut sur la colline, les Dieux magouillent et s’octroient des primes puis les cachent en Suisse. Le pékin en bas regarde effaré les millions circuler alors qu’on s’entête à le convaincre qu’il n’y a plus de fric. Le soir, abattu, il entre chez lui. Si, il est seul, il ronge son frein sur le net et cherche l’âme sœur. Les femmes s’extasient devant des types musclés et poètes à leurs heures qui finalement s’avèrent être des branleurs qui n’en veulent qu’à leurs attraits. Les hommes bavent devant des nanas aux gros seins, rêvent de soirées DS cas et se couchent frustrés. Les personnes en couple retrouve leur famille, l’ado lassant, la gamine capricieuse et la femme ou le mari (selon) qui au cours des années est devenu transparent. Ainsi file la vie, roulent les aiguilles infernales du temps qui passe. Avec un peu de chance, on s’en sort. Lessivé mais vivant. Sinon on tombe et comme personne ne vous ramasse, on finit comme une ombre invisible et qui disparait sans que nul ne verse la moindre l’arme. On n’est plus rien.

Ricardo SANTIAGO le 27 juin 13

Dix heures 10

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