Notre Dieu

Notre Dieu

Pas de contraintes, de croix, de vêtements sacerdotaux, rien, rien et rien.

Notre religion fait des émules, Nono, tient entre deux bouteilles (il nous revient cher en vins de la communauté européenne, même si c’est du vin en bouteille plastique)…Donc, entre deux bouteilles, il prie, se met à genoux, bave, baise le sol…Quand je dis baise… Je pense à embrasse.

Nous en avons plein comme lui (Nono) et des stocks de bouteilles (en plastique) de la communauté européenne.

Il arrive que ces abrutis viennent dégobiller dans le jardin.

D’ailleurs, pour tout dire et entre nous, viennent-t-ils ces pochards, pour picoler du vin qui est comme de l’acide ou prier notre Dieu ?

Bon… Alors, notre Dieu, trône en plein milieu du salon, on le respecte (nous), on l’évite, le contourne, on ne le frôle même pas.

Parfois, je dois l’avouer, pour ne pas qu’il soit souillé, je balance des coups de latte à mes alcoolos, pour qu’ils n' approchent pas.

Toc ! Toc ! Les femmes des dégénérés ramènent leurs tracteurs pour manifester leur mécontentement, elles bouchent l’entrée.

Pour que chacun retrouve sa joie, Odile et moi sacrifions un ou deux poulets en plastique, des jouets de Mireille-toutou.

Chacun retourne chez soi et nous admirons notre Dieu sèche-linge.

La chienne veut lever la patte dessus, nous lui pardonnons, elle n’aime pas le mauvais vin, elle.

Ricardo Santiago le 24 janvier 2024

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